Conseil municipal de Catus

Mercredi 15 mai, le conseil municipal de Catus était chargé. Avant l’ouverture de la séance, Olivier Liard, adjoint chargé des travaux, a fait le point des travaux du centre bourg. «Nous avions 14 places sur la place de la Halle, nous en avons créé 16 (stationnement minute) le long de la place, et sur les rues de la République, du Lac et du Pont. Si cette nouvelle répartition du stationnement gêne la circulation des poids lourds «GPS», tant mieux. Peut-être seront-ils moins nombreux à Catus.» Mais le gros dossier, c’est le lancement de l’opération «îlot Saint-Astier».

En fait, ce n’est pas, comme courait déjà une rumeur, la vente de l’église, mais la signature d’une convention liant la commune, le Grand Cahors et la Région à travers son Etablissement Public Foncier (EPF), organisme qui a la vocation de favoriser le logement social et le commerce dans les centres bourgs. À Catus, l’EPF achète l’immeuble appartenant à la famille Brachat et sa cour intérieure, et cède le bâtiment au bailleur social Polygone et la cour à la commune, qui enfin pourra avoir un accès au Dortoir des Moines. Le rez-de-chaussée sera cédé après réhabilitation, au boulanger Jimmy Breton pour renforcer et agrandir son commerce. Les étages seront destinés au logement social.

«C’est une opération très complexe qui s’inscrit aussi dans les programmes communautaires de l’habitat» s’est félicité le maire Claude Taillardas, qui porte ce projet depuis quelques années. Une signature solennelle est d’ailleurs prévue à la MSAP de Catus le 27 mai. Deuxième gros dossier de la soirée, le lancement de la consultation des entreprises pour la troisième et dernière tranche de l’église de Salvezou, pour un début des travaux prévu à la fin de l’année 2019. Saint-Astier va aussi subir quelques travaux de maçonnerie sur son soubassement. Le maître d’œuvre pour la réhabilitation d’un logement communal, au-dessus de l’école sera Jean-Michel Jarrige. En fin de conseil, après un hommage aux deux soldats morts en Afrique, le maire a laissé la parole à Olivier Liard pour un point sur l’adressage. «Nous avons répertorié toutes les voies, et les avons nommées à 98 %. Reste le numérotage.»