Emmanuel Macron à Figeac

Extrait du discours d’Emmanuel Macron:

« Je regarde les changements qui sont à l’œuvre je veux qu’ensemble nous puissions y apporter une réponse. Nos ruralités sont un avenir auquel je crois. Il faut retrouver un équilibre des territoires. Je veux qu’ensemble on invente des nouveaux équilibres dans les territoires. Pour Figeac pour les 5 ans qui viennent : je veux continuer d’investir dans les infrastructures de transport, nous continuerons de rouvrir des petites lignes, le déploiement de l’intérêt mobile et de la fibre car c’est la clé, continuer de remettre des services publics »

« Je le dis avec beaucoup de conviction et de cœur j’étais hier à Saint-Denis et je suis aujourd’hui avec vous. J’entends des France qu’on voudrait opposer… je vais vous le dire : la France c’est un bloc ! »

« Nous recréerons 200 brigades de gendarmerie dans nos campagnes  »

Le candidat Macron poursuit : « Je n’ai pas attendu 2018 pour travailler sur le phénomène des déserts médicaux. Nous avons mis fin au Numerus Clausus, mais il faut du temps pour former des médecins « . Puis il fait applaudir le personnel de santé de tout le territoire. Il annonce « un plan d’investissements inédit et la création d’une organisation des soins qui décloisonnera l’hôpital et la ville. La stratégie sera bâtie au niveau national dès les premiers mois, puis déclinée sur les territoires ». Il insiste sur « l’augmentation des moyens humains pour permettre le bien vieillir à domicile. »

« les paysans qui nous ont nourris pendant la crise » et aborde les problématiques du monde agricole. « L’une des priorités de mon quinquennat sera la grande loi de transition pour la jeunesse agricole. Nous avons le devoir d’aider 20 000 jeunes agriculteurs à s’installer chaque année. Objectif : réussir une planification territoriale des compétences. »

« Vous êtes le tissu de cette ruralité. On ne laissera jamais tombé personne comme on n’a jamais laissé tomber personne pendant la crise. Le devoir de la République est de corriger les inégalités dans les quartiers comme dans les territoires ruraux. C’est pourquoi je ne crois qu’à une chose qu’on réconcilie la bienveillance et l’ambition. On ne fera pas l’unité du pays en promettant tout et en ne faisant rien. Je ne crois pas aux jours heureux qui se transforment en gueule de bois. On ne peut pas demander des avancées et des efforts si on n’investit pas »

Il conclut : « considération et goût de l’avenir c’est en quelque sorte cet équilibre que nous pouvons bâtir pendant les cinq ans qui viennent et au-delà. » Il appelle ses partisans à se mobiliser, à convaincre, « à expliquer ce que nous allons faire pour avoir cette ambition et cette bienveillance réconciliée. »

« Le 24 avril sera un référendum. Je repense toujours à cette phrase d’André Breton : ‘alors j’ai cessé de me désirer ailleurs’. Ici le temps se suspend et on ne voudrait pas le quitter. » rappelant l’amour de l’écrivain surréaliste pour Saint-Cirq-Lapopie.

En partant, le directeur de la clinique de Figeac, Fouad Chérif, l’invite à l’inauguration du HAD, hospitalisation à domicile en septembre.

Extrait de  ladepeche.fr