Gindreau couronné «Table de prestige»
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La sortie nationale du guide des «Tables & auberges de France» s’est faite dans le Lot, au restaurant le Gindreau, à Saint-Médard Catus. Le restaurant de Pascal et Sandrine Bardet est couronné «Table de prestige» dans l’édition 2018.
Un double évènement dans le monde de la gastronomie s’est tenu au Gindreau, à Saint-Médard Catus, il y a une huitaine de jours. Le restaurant étoilé du chef Pascal Bardet et de son épouse Sandrine avait été choisi par Jean Lanau, président-fondateur de Tables & auberges de France, pour la sortie nationale du guide 2018. C’était aussi l’occasion de consacrer une nouvelle fois le Gindreau, en lui attribuant la distinction de «Table de prestige». Le commentaire rédigé par le guide est particulièrement élogieux : «Cuisine d’exception empreinte des meilleurs produits sublimés par un savoir-faire remarquable». La maison de Saint-Médard Catus est la seule Table de prestige distinguée en France ; le guide a, par ailleurs, honoré six autres maisons mais dans des catégories différentes, Table gastronomique, Table de terroir, Bistrot gourmand, Auberge de village…
Le guide Tables & auberges de France a choisi un créneau qui le différencie des autres ouvrages spécialisés. «Bien plus qu’un guide… Bien plus qu’un label… Tables & auberges de France est aujourd’hui devenu un véritable état d’esprit. C’est un monde professionnel ouvert du producteur local à la grande table renommée en passant par la petite auberge de campagne ou encore les bistrots de tradition», rappelait Jean Lanau, l’autre jour dans le Lot.
«Ambassadeurs de l’hospitalité et de la gastronomie de terroir», c’est ainsi que le fondateur du guide qualifiait ces chefs, ces aubergistes, ces hôteliers rencontrés sur tout le territoire national durant la préparation du guide.
Le jour de la sortie nationale du guide, une quarantaine de professionnels Tables et auberges de France avaient fait le déplacement jusque dans le Lot, réunis dans la même exigence de préservation et de transmission du patrimoine culinaire français. Le guide gastronomique édité pour la 23e année consécutive comporte pas moins de 2 000 adresses réparties sur l’ensemble du territoire. Un voyage gourmand en 736 pages et qui est en vente sur le site de l’organisme au prix de 28 € (www.tables-auberges.com).
Le premier repas du matin mis à l’honneur
Pour la première fois, le guide met également à l’honneur les nouveaux Ambassadeurs du petit-déjeuner gourmand 2018 dans les régions de France. Ces établissements représentent le savoir-faire d’une profession à travers l’accueil et le service personnalisé, la mise en avant des recettes «fait maison». Une valorisation qui passe aussi par le Trophée du petit-déjeuner gourmand et son Prix spécial Écoles hôtelières et CFA organisé dans le cadre de la Journée nationale du petit-déjeuner du 19 juin 2018.
Pascal Bardet chef du Gindreau à Saint-Médard Catus est invité à Tokyo les 27 et 28 juin par un groupe d’hôteliers japonais à réaliser une prestation sur place mercredi et jeudi prochains. Cela se déroulera dans le cadre prestigieux du Grand Prince Hôtel situé dans le quartier de Takanawa, l’un des plus chics de la capitale japonaise.
«Je vais confectionner 2 déjeuners et 2 dîners avec des recettes du Gindreau, avec nos préparations et avec des produits que nous avons l’habitude de travailler, mais si pour certains c’est très compliqué à trouver sur place».
Pascal Bardet va s’envoler seul pour Tokyo, sa brigade reste mobilisée à Saint-Médard Catus à un moment charnière avec le tout début de la saison estivale et la nouvelle carte qui doit être lancée dans les jours qui viennent. Le déplacement au Japon est préparé depuis 7 mois. Les interlocuteurs de Pascal Bardet, le directeur du Grand Prince Hôtel, le sommelier et un interprète sont spécialement venus dans le Lot et au Gindreau, il y a une quinzaine de jours, afin de faire connaissance avec son chef 2 étoiles au Michelin et avec sa cuisine.
Pascal Bardet prépare son départ, il était hier à Paris pour les dernières formalités : «Ce sera mon premier voyage au Japon, confie le chef lotois. J’ai hâte d’y être, une jolie aventure». Il emportera à Tokyo une bonne part du savoir-faire lotois et a, déjà, pris contact avec les quelques vignerons du cahors qui ont un réseau d’importateurs sur place pour sublimer l’accord mets-vins sur la table du Grand PrinceHôtel.
J-M. F.La Dépêche