Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes

50000 personnes selon les organisateurs, plus de 18000 selon la police, ont manifesté samedi contre les violences sexistes et sexuelles à Paris et dans une cinquantaine de villes.

A la veille de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, le réseau local «Femmes élues du Lot» qui s’est réuni le 12 novembre à Gramat, a décidé de soutenir le mouvement citoyen #NousToutes. Une délégation d’élues lotoises de tous horizons participera à la manifestation régionale samedi 24 novembre à Toulouse. «Nous refusons que des femmes soient touchées par des violences durant leur vie en raison de leur couleur de peau, leur situation sociale, leur handicap, leur origine ou leur orientation sexuelle. Chaque fois qu’une femme est assassinée, violée, harcelée, c’est la République qui est entravée» relaye le réseau lotois «Femmes élues» qui réunit notamment dans ses rangs l’adjointe au maire de Figeac Marie-Claire Luciani (référente départementale), la conseillère départementale Catherine Mey-Fau, la députée Huguette Tiegna, et la sénatrice Angèle Préville.

La Dépêche


Toulouse: Le collectif «Le camp des femmes» a installé des tentes devant la préfecture pour demander la création de places d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences…

Lorsqu’elles décident de quitter leur mari violent, on doit pouvoir leur dire qu’il va être possible de les accueillir à l’hôtel ou dans un centre d’hébergement d’urgence.


Une manifestation pour réclamer l’égalité et la justice pour les femmes s’est déroulée samedi 6 octobre devant le palais de justice de Paris.

Jacqueline Sauvage, est descendue dans la rue. Elle s’adresse aux victimes de violences : « Vous n’y êtes pour rien, il n’a pas le droit ! ». Les 2 000 femmes présentes racontent les obstacles psychologiques, leur calvaire pour échapper à leur bourreau. « J’ai mis deux ans à porter plainte, à ouvrir les yeux sur cette emprise qu’il avait sur moi et aujourd’hui je fais ça pour mon fils, j’essaye de me reconstruire au mieux (…) Le travail sera long », admet Adeline, qui manifestait aujourd’hui.

En 2017, 225 000 femmes ont été victimes de violences, 123 en sont mortes. La lutte contre les violences faites aux femmes a été proclamée Grande Cause nationale 2018.

France-Info


Selon Eurostat, les femmes européennes gagnent en moyenne 16% de moins que les hommes .. 15,2% en France, 5,3% en Italie.


Les cyberviolences, l’autre calvaire des femmes

Une étude du centre francilien pour l’égalité femmes-hommes publiée mardi souligne que les violences conjugales s’accompagnent presque toujours de cyberharcèlement. Et les recours législatifs sont peu connus et insuffisamment appliqués.

cinq formes principales de cyberviolences. Presque généralisé, le «cybercontrôle» regroupe les situations dans lesquelles le partenaire ou ex vérifie régulièrement les déplacements ou relations sociales de sa partenaire. Le but ? La «déstabiliser» et la «soumettre».

Libération


Face aux victimes, la police reste à la peine

L’essentiel des critiques porte sur l’accueil en commissariat et la prise de plainte, instant crucial et délicat des premiers mots. Avec un schéma récurrent : minimisation des violences subies, culpabilisation de la victime, voire parfois des moqueries et des remarques sexistes. Excepté les quelques visites surprises de la police des polices dans les commissariats, aucune recherche spécifique n’a été menée pour saisir l’ampleur du problème.

Pour faire face aux nombreuses critiques, le ministère de l’Intérieur a annoncé à la fin de l’année dernière la création d’une plateforme de signalement pour les victimes de violences sexuelles et conjugales. Elle n’est pour l’instant toujours pas officiellement lancée.


les CIDFF sont sollicités pour :

Écouter, informer, accompagner les femmes victimes de violences sexistes : violences au sein du couple, viols et agressions sexuelles, harcèlements sexuels, mutilations sexuelles, mariages forcés. Les équipes professionnelles des CIDFF accueillent les femmes victimes et les informent sur leurs droits, identifient leurs difficultés, offrent un accompagnement global dans leurs démarches policières, judiciaires, médicales, sociales et professionnelles.

CIDFF du Lot

 

80, rue des Jardiniers

46000 Cahors

 

Tel: 05 65 30 07 34

@. Envoyer un email

W. http://www.infofemmes-mp.org/-CIDFF-Lot-


 

 

Le 3919 – Violences Femmes Info 

Numéro d’écoute national destiné aux femmes victimes de violences, à leur entourage et aux professionnels concernés. Appel anonyme et gratuit 7 jours sur 7, de 9h à 22h du lundi au vendredi et de 9h à 18h les samedi, dimanche et jours fériés.


Changement climatique: impact sur la violence à l’égard des femmes et des filles

La violence à l’égard des femmes et des filles est un problème d’envergure mondiale. Elle constitue une des violations des droits humains les plus persistantes et une menace pour des millions de filles et de femmes. La violence à l’égard des femmes et des filles ne connaît pas de frontières sociales, économiques ou nationales. Elle touche les femmes de tous âges et peut avoir lieu dans divers contextes. Elle prend de nombreuses formes, dont la violence physique, sexuelle ou psychologique, mais aussi l’abus économique ou l’exploitation. Une femme sur trois dans le monde a été battue, contrainte à avoir des rapports sexuels ou maltraitée émotionnellement dans sa vie, le plus souvent par un conjoint.

La vulnérabilité et l’exposition à la violence des femmes et des filles augmentent à mesure que les températures s’élèvent

Le changement climatique est un multiplicateur de menaces. Il peut provoquer de mauvaises récoltes, une baisse de la production alimentaire, des déplacements de populations et d’espèces, et de plus grandes tensions économiques au sein des foyers, en raison de la perte de moyens de subsistance, suite aux catastrophes naturelles d’origine climatique.

Bien que des populations entières soient touchées par le changement climatique, ce sont les femmes et les filles qui paient le plus lourd tribut. En raison des rôles traditionnels qu’elles occupent, les femmes dépendent fortement des ressources naturelles et sont en grande partie responsables de la sécurité alimentaire, de l’eau et de combustibles pour cuisiner. En période de sécheresse, la recherche d’eau potable peut prendre jusqu’à 8 heures par jour, ce qui rend les femmes et les jeunes filles plus vulnérables aux agressions, viols ou enlèvements

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  Les femmes et les filles perdent souvent leur réseau de soutien après avoir été déplacées et sont donc plus exposées aux risques de la traite. Elles sont également désavantagées dans l’accès à une éducation de qualité, ce qui les rend plus susceptibles d’être victimes de leur environnement.

Catastrophes naturelles

En 2005, dans le Mississippi, aux États-Unis, une augmentation de 45% des cas d’agressions sexuelles 7 mois après l’ouragan Katrina a été observée. Il y a aussi eu une augmentation de 300% des violences domestiques après que deux cyclones tropicaux aient frappé la province de Taféa au Vanuatu, en 2011.

Les femmes sont essentielles à la lutte contre le changement climatique

Les femmes sont au cœur des communautés. Leurs connaissances approfondies sur la gestion et l’utilisation des ressources naturelles sont essentielles à la lutte contre le changement climatique, en particulier pour la gestion de l’eau et la préparation aux risques. Cependant, elles sont souvent laissées pour compte dans les pratiques d’intervention, par exemple dans la réduction des risques liés aux catastrophes et dans l’éducation de l’agriculture écologique. Les femmes et les filles représentent un potentiel énorme qui doit être intégré dans les solutions aux changements climatiques. La pleine participation des filles et des femmes – et leur leadership – sont essentiels pour répondre adéquatement aux effets du changement climatique.

UNESCO

Cahors: Semaine d’actions contre la violence faite aux femmes et aux filles

 

L’association Pause aux Filaos accompagne les femmes victimes de violences.


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