Le Syndicat mixte du bassin Célé-Lot médian veut réduire l’utilisation du paillage plastique en maraîchage.

Selon Reporterre, la pratique du paillage plastique a commencé dans les années 1950 et n’a cessé de croître. En 2020, plus de 547 000 tonnes ont été mises sur le marché  en Europe. Pour les maraîchers, trouver une manière de protéger le sol et les plants de façon aussi efficace et peu chère qu’avec les polymères synthétiques est un casse-tête. Surtout dans un contexte où les agriculteurs subissent la pression des consommateurs qui demandent des fruits hors saison.

Les prévisions pour 2030 annoncent une utilisation de ce plastique agricole 2 fois supérieure à celle de 2018.

Afin de préserver les sols et les cours d’eau le Syndicat mixte du bassin Célé-Lot médian a lancé une action en faveur des exploitations maraichères de son territoire pour, à terme, proposer aux maraichers volontaires des essais de paillages alternatifs au plastique.

Dans son article du 23 Avril, la rédaction d’Actulot précise que l’initiative, entamée depuis février de cette année, est soutenue par la Région Occitanie et l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, en partenariat avec les acteurs agricoles (Chambres d’Agriculture, associations…).

Il est ainsi prévu au printemps 2024 un temps d’échange pour en savoir plus sur les pratiques des maraîchers quant à leurs l’utilisations du plastique et des paillages sur leurs fermes. Les exploitations situées à proximité du Lot et du Célé seront mobilisées en priorité.

Puis à partir de l’automne 2024 un appel sera lancé aux maraichers volontaires pour participer à des tests de paillage alternatifs au plastique sur leurs parcelles. Pour mesurer l’efficacité, les expérimentations seront accompagnées d’un suivi de paramètres comme la température du sol.

Pour plus d’informations et pour vous inscrire dans cette démarche, vous pouvez contacter Margaux Naudy ou Sylviane Faure au Syndicat mixte Célé-Lot médian au 05 65 11 47 65 ou au 05 82 65 00 05.

Pour les essais de paillage alternatif, le matériel sera fourni et pris en charge en totalité par le Syndicat de rivière, tout comme les suivis expérimentaux associés. La pose du paillage sera à charge de l’exploitant. Les essais seront en priorité effectués sur les parcelles en zones inondables.

En participant à ces tests, les maraichers s’engagent dans une démarche collective et volontaire pour trouver ensemble des solutions alternatives pour une agriculture durable. C’est aussi un moyen de s’adapter au changement climatique et de préserver notre environnement.

Source : Actulot