Les entrées de nos villes

On le sait, on le voit surtout, les entrées de nos villes ne sont pas toujours aussi « accueillantes » qu’on pourrait le souhaiter. C’est souvent là qu’on trouve ces zones commerciales . Vous les connaissez .Elles ont été fondées sur un modèle du tout-voiture, et leur impact sur l’esthétique de nos entrées de ville, ainsi que l’étalement urbain et l’artificialisation des sols qu’elles génèrent, ne correspondent pas aux enjeux de la transition écologique. Alors qu’elles captent statistiquement 72% de notre consommation il est nécessaire de repenser en profondeur leur modèle. pour qu’elles correspondent mieux aux nouvelles attentes . .

Un appel à manifestation d’intérêt « Un nouvel horizon pour les zones commerciales », avait été lancé pour requalifier ces sites dans le but de les réinventer et en faire des zones de vie.

Parmi tous les candidats Cahors, a été retenue pour les Quartiers Entrée Sud – Le Montat – la Bastide-Marnhac et reçoit 1 783 000 € pour aider à payer l’ingénierie du projet partenarial des aménagements prévus sur la route de Toulouse. Un projet de grande envergure car la route de Toulouse est classée en PPRI (Plan de prévention des risques d’inondations) autrement dit zone rouge inondations.

Qui ne souvient pas de la crue de 2010. C’est donc par l’imperméabilisation des sols au niveau de la décharge de Brousseyras où se trouve le ruisseau que l’opération commencera. Le magasin Carrefour devrait être déplacé. Cette opération, comme l’a souligné Jean-Luc Marx  est intimement liée avec l’action coeur de ville dans lequel est engagé Cahors.

L’Etat a choisi d’attaquer le sujet par la question des zones commerciales, mais, pour Frédéric Gibert, responsable du programme Action cœur de ville et du plan commerce à la Banque des Territoires, il y a aussi la question des entrées de ville habitées, des activités économiques et les sujets sont très variés, avec des territoires qui ont des perspectives de densification et d’autres où il y a moins de perspectives et donc tout à inventer avec des volets de renaturation probablement ».

Pour des villes comme Gourdon c’est très certainement le PLU I qui tiendra compte des orientations fixées par le SCoT PCAET qui fixera le cadre et les règles de l’aménagement de ces zones et le sens de leur développement futur.

Source : Banque des territoires . La depêche

Photo @ la dépêche