Les projets de Dégagnac

Le dimanche 21 janvier, la maire Madeleine Blanc s’était entourée des membres du conseil en place et des anciens, des employés communaux, de ses invités André Bargues président de la communauté de communes, Gilles Vilard vice-président et Yves Périé conseiller général honoraire et ami. Après l’expression des vœux d’usage, la maire a commenté le nombre d’habitants en hausse : 650, l’état-civil avec 7 décès mais 3 mariages, et souhaité la bienvenue aux nouveaux habitants de la commune. «Je vois dans ces arrivées l’attractivité de la communauté de communes Cazals-Salviac (CCCS), le maintien des services publics, la qualité de vie, la solidarité. Je remercie les conseillers, les agents, toujours à l’écoute et j’en ai bien besoin !». Et de commenter le peu de travaux réalisés en 2017 (accessibilité, entretien et remise aux normes des bâtiments communaux). Le conseil a dû faire le choix difficile de ne pas remplacer la «cantinière» lors de son départ à la retraite eu égard aux menaces qui pèsent sur les écoles, c’est donc la cuisine du collège de Salviac qui assure ce service, avec à sa tête Vincent Ménauge, habitant et conseiller de Dégagnac. La maire a commenté la perte d’un poste à la rentrée 2018 sur le RPI compte tenu de la baisse des effectifs, ce qui lui a permis de conclure : «Ceux qui pensent à faire un enfant, n’hésitez pas !».

Dans le cadre de la loi Notre, la régie de l’eau est supprimée et transférée en mars 2018 au syndicat de Peyrilles. Une liaison va être réalisée entre le plan d’eau et le Jardin Bourian et un projet de création de la Maison nature et jardin est à l’étude avec la CCCS. Mais le plan d’eau étant envahi par une herbe destructrice, celui-ci sera vidé à l’automne 2018 pour un nettoyage intégral et remis en eau au printemps 2020. Comme à Lavercantière le matin, Gilles Vilard a présenté les vœux de la CCCS et ses projets avec notamment, pour le village, la mise en place d’une station de recharge de véhicules électriques en mars, la Wifi et la fibre optique dans les prochaines années, le tout sous réserve de subventions.

La Dépêche