Nouveaux médecins, rénovation du bâtiment, la clinique du Quercy à Cahors fait un lifting

C’est une petite révolution pour la clinique du Quercy dans le Lot, le site de Bellevue est en pleine rénovation et accueillera trois nouveaux praticiens : une dermatologue et deux ophtalmologistes pour enrichir l’offre de soins à Cahors.

C’est un grand chamboulement pour l’ancienne clinique du Quercy, appelée désormais SAS clinique du Quercy – site Bellevue (il y a également le site de Beauséjour). La clinique, créée en 1957, a été rachetée par la Mutuelle UGRM (propriétaire du centre Beauséjour à Mercuès) filiale de la MUTAMI. Elle compte une cinquantaine de salariés et peut accueillir 60 patients en soins de suite et de réadaptation.

La clinique héberge également plusieurs médecins spécialistes qui consultent en libéral : deux cardiologues, un ophtalmologiste, un angiologue et un anesthésiste, ainsi que plusieurs orthoptistes, podologue et kinésithérapeutes libéraux. Début janvier, une dermatologue devrait se rajouter à cette liste, ainsi que deux ophtalmologistes. Cette nouvelle offre de soins était très attendue sur Cahors, sachant qu’il n’y avait aucun dermatologue sur la préfecture du Lot et qu’il fallait compter plus de 6 mois pour obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologiste.

Rénové de fond en comble

« C’est une révolution pour la clinique qui manquait de suivi dans les rénovations, explique Véronique Soirot, directrice de l’établissement. L’objectif est en premier lieu de faire une mise aux normes, mais aussi d’apporter plus de confort pour les patients et pour les médecins ». Toutes les chambres (exceptées celles de la nouvelle aile ouverte en 2015) seront rénovées de fond en comble. De l’ancien bâtiment, seuls subsisteront les murs porteurs. Les cages d’escalier, les ascenseurs, les cloisons, tout a été cassé. L’aménagement intérieur a été entièrement repensé. La nouvelle clinique aura toujours une capacité d’accueil de 60 patients, pour 11 chambres doubles et 38 chambres simples situées aux 2e et 3e étages. Les chambres, d’une surface de 17 à 15 m2, seront remises au goût du jour, avec une salle de bains plus accessible et des sanitaires refaits à neuf. La clinique sera toujours consacrée aux consultations de médecins libéraux et aux soins de suite et de réadaptation (SSR). Néanmoins, à l’issue des travaux, elle pourra accueillir 26 patients en SSR polypathologie (diabète, hypertension…) qui exigent des aménagements particuliers que l’ancien bâtiment ne permettait pas. L’espace kiné (dans la nouvelle aile), ainsi que la piscine pour leur part ne seront pas impactés par les travaux.

 Un étage entier pour les consultations

Le premier étage, qui accueille les consultations, sera également rénové, pour un plus grand confort des praticiens et des malades. Tout l’étage sera à terme consacré aux consultations des praticiens de santé libéraux.

Le temps des travaux, qui sont découpés en 4 phases de 6 mois chacune, les patients sont transférés au dernier étage du bâtiment, où se situait à l’époque la maternité puis le service de chirurgie ambulatoire avant qu’il ne soit transféré à l’hôpital de Cahors en 2015. Cet étage avait été fermé au public et accueillait le personnel administratif. Ce dernier est désormais obligé de travailler dans des annexes de la clinique le temps que les travaux se terminent. Enfin, la cuisine sera également refaite à neuf et permettra de nouveau de concocter les repas des malades sur place (ils sont préparés sur le site de Beauséjour à Mercuès pour la durée du chantier). Enfin, le parking a déjà été agrandi avec la construction du parking supérieur et le site sera entièrement clôturé.

Conditions d’accueil durant les travaux

La fin de la première tranche des travaux, avec livraison des premières chambres neuves, est prévue en juin 2018. Les phases 2, 3 et 4 se succéderont pour une fin de chantier au dernier trimestre 2019.

« Ce chantier se fait dans un bâtiment occupé. Nous prenons beaucoup de soin à garder les meilleures conditions d’accueil possibles pour les patients » ajoute la directrice. Certes, selon les jours, les poussières et le bruit peuvent importuner les patients mais également les médecins en consultation. « Les professionnels acceptent ces travaux, ils les attendaient depuis longtemps, poursuit Véronique Soirot. Ils ont été consultés et sont très actifs sur la réorganisation du fonctionnement ». Les entreprises (charpentier, couvreur électricien, plombier…) ont été choisies au niveau local (Lot et département limitrophes). « Ils collaborent bien et sont attentifs aux besoins et au confort des patients. Ils adaptent leurs plannings aux besoins, c’est important » souligne-t-elle.

En attendant, la clinique poursuit le développement de ses activités. Elle propose, fait assez rare dans une clinique, un suivi psychologique et avec une assistante sociale pour ses patients. Et depuis cette année, l’activité physique adaptée qui permet de compléter la prise en charge de la kinésithérapie.