Petit manuel de généalogie

J’ai fait des recherches sur la généalogie de ma famille, j’ai pensé que ce que j’ai appris pourrait être utile à d’autres, c’est pourquoi j’ai écrit ce petit manuel:

La généalogie sans peine et sans connaissances particulières

Expérience d’un amateur autodidacte

Introduction :

La généalogie en amateur, c’est facile et à la portée de tous

La source principale est bien sûr constituée par les « Archives en ligne numérisées ». L’exemple donné est celui du Lot…mais il y a beaucoup d’autres départements qui ont numérisé et mis leurs archives en ligne avec un accès plus ou moins facile et généreux.

GENEANET .org (association de généalogistes amateurs) à inscription gratuite peut aussi vous aider. (mise à disposition d’arbres correspondant à votre nom) par d’autres « chercheurs ».

Pour bien s’amuser, il faut :

  • Un ordinateur et Internet
  • Du papier brouillon, un crayon, quelques grandes feuilles de papier (pour les arbres généalogiques si vos recherches sont fructueuses). Du papier d’emballage neuf ou de vieux lés de tapisserie font très bien l’affaire…

Archives Départementales du LOT en ligne :

C’est « LA » base et la seule source incontestable et probante (avec les archives notariales) ! Via GOOGLE ou un navigateur de votre choix, taper « Archives du LOT accueil » puis sur le premier lien qui apparaît « Archives départementales-Département du LOT ». En bas de la page d’accueil, cliquer sur « plan du Site » La page ci-dessous (tableau 1) apparaît.

 

« Cliquez » sur le thème de votre choix.

Recensement par village .

On accède directement au choix de la commune. Prenons par exemple MONTGESTY

Une chronologie apparait de 1836 à 1911 (après 1911, les données sont confidentielles et ne peuvent être mises en ligne) « Cliquer » sur le petit œil à droite. Il n’y a plus qu’à tourner les pages…

On voit que, par exemple, Emile PRADIE, 49 ans, né à PONTCIRQ était instituteur public de Montgesty en 1911, Thérèse NADAL, 39 ans, était épicière au Bourg. Il y avait deux prêtres (Etienne RAYNAL et Alphonse GIRARD), et apparemment 3 épiceries…En tournant les pages, on retrouve toutes les familles de MONTGESTY (et de ses hameaux) avec âge, profession et lieu de naissance.

On pourra ainsi suivre l’évolution de la population et des familles du village de 1836 à 1911

 

Etat CIVIL 1802/1902 :

Choisir la commune où l’on sait que l’évènement (naissance, mariage, décès) s’est produit. Le mariage a lieu, en général, chez la jeune fille.

Si l’on n’a pas de date précise concernant l’individu (naissance, décès) ou l’évènement (mariage, publication si la table existe) utiliser les tables décennales(ordre alphabétique), voire cantonales.Une fois la date trouvée, rechercher l’acte dans l’année concernée…et le décortiquer ! voire l’enregistrer et/ou le copier Les actes de mariage sont en général les plus riches. On y trouve les noms et résidences des parents des deux conjoints

Registres paroissiaux :

Avant 1802, ça se gâte…mais ça reste passionnant (peut-être davantage encore !)

Il n’y a plus de table. Rares indications d’actes en marge, « mélange » naissance décès mariages

Registres tenus par les agents municipaux et avant eux par les curés locaux avec plus ou moins d’application, de qualité d’encre et de papier…

Il suffit de sélectionner la commune. Par exemple PEYRILLES

Trois tableaux sont en ligne : DEGAGNAZES 1788 An X / PEYRILLES 1716…1789 / PEYRILLES 1793 An VIII.Les « trous » signifient que le registre a été perdu, détruit ou… » détourné » par un généalogiste indélicat !

Cliquer sur « l’œil concerné ». In n’y a plus qu’à tourner les pages et déchiffrer. On apprend, par exemple que :

« L’an 1717 et le ( ?) naquit Jeanne (du) FRANCOUAL fille à Claude et Pétronille (de) DIL, mariés du présent lieu et fut baptisée le 17 du dit mois parrain Jacques AVEZOU marraine Jeanne (de) PEYRILLES du lieu de CONCORES présents Anthoine LAGARRIGUE et Guillaume VIDILHES non signés pour ne savoir »

Registre matricule :

Les tables vont des classes 1887 à 1921, c’est-à-dire les jeunes hommes nés de 1867 à 1911.Ajouter 20 ans à la date de naissance du soldat recherché et entrer l’année calculée dans la fenêtre d’accueil.

Indiquer le Bureau de recrutement (en général CAHORS, mais ce peut être AGEN ou MONTAUBAN pour les communes de naissance proches des limites du LOT vers le LOT et GARONNE ou le TARN et GARONNE)

Il y a en général un récapitulatif alphabétique dit « table » qui donne le N° de la fiche du soldat.On va chercher cette fiche matricule et on y trouve pas mal d’informations pas toujours connues sur nos pères et grands- pères (périodes d’incorporation, de services, faits d’armes, blessures et distinctions éventuelles, démobilisation….)

et aussi :

Il y a le plan cadastral napoléonien de votre commune avec peut-être votre maison de famille (avec escalier et accès !), sans compter la trace des maisons qui ont disparu (par exemple, le château de TREMONS de PRATS à SALVIAC…)

Il y a aussi les tables d’enregistrement et de succession…des héritages avec parfois des indications sur le type d’héritage et le nom des héritiers

GENEANET :

On vous demandera simplement votre e-mail et la création d’un mot de passe.

Cette inscription est, au niveau de base (largement suffisant), gratuite et n’engage à rien

Il suffit de taper sur GOOGLE le nom recherché suivi de GENEANET.

Par exemple « DUPONT GENEANET » Il apparait un tableau avec tous les DUPONT ayant fait l’objet de recherches par les participants dans le monde entier.

Ne pas sous- estimer la puissance de ce réseau : plusieurs millions de références

Il est des généalogistes érudits (ce qui n’est pas le cas du rédacteur !) qui ont analysé bien d’autres documents que ceux mis en ligne par les AD (archives notariales et historiques, réseaux, BNF….).

Il est possible d’échanger avec eux. Certains sont d’une patience et d’une ouverture d’esprit particulièrement sympathiques.

Nous avons ainsi pu « remonter » pour un membre de la famille jusqu’à un contemporain de Guillaume le CONQUERANT (1080) !

Le rédacteur a retrouvé environ un millier d’ancêtres pour son Epouse et lui-même jusqu’en 1550.

Par contre, cette source GENEANET ne contient pas d’acte. (sauf inscription payante)

Si l’on trouve une date et un lieu, il faut ensuite se reporter aux archives départementales concernées pour vérifier et trouver l’acte authentique.

Il y a parfois des erreurs ou des fausses pistes…

Bonne chance et surtout amusez-vous bien !

Si vous connaissez les dates et lieux de mariage ou de naissance de vos ancêtres mariés ou nés juste avant 1900, vous « remonterez » facilement (quelques jours) jusqu’à la 7 ou 8 ième génération .

Si vous attrapez le virus, en remontant l’histoire, avec de la chance (familles sédentaires ou « historiques ») et du temps…vous remonterez beaucoup plus haut dans le passé de votre famille.

Le rédacteur a retrouvé environ un millier d’ancêtres pour son Epouse et lui-même jusqu’en 1550.

Si vraiment le virus est tenace, il faudra se rendre aux archives départementales du LOT (à côté de la Gare de CAHORS). Le Personnel est compétent, affable et disponible. Il vous guidera.

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L’espace multimédia de Cazals vous propose un atelier sur la généalogie le 15/02/2017 à 15:00 : présentation du site des archives départementales, comment s’inscrire, faire des recherches…

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