Un demi-siècle d’archéologie à Cahors. Inscription en ligne ouvert à tous

Photo: La découverte de l’amphithéâtre est l’événement archéologique majeur de ces cinquante dernières années à Cahors.

Inscription en ligne

Le colloque « Un demi-siècle d’archéologie à Cahors » se tiendra jeudi 18 et vendredi 19 novembre à l’espace Clément Marot à Cahors. Il est organisé par la Drac, la ville, le département et l’Inrap. Entretien avec Julien Ollivier, responsable territorial pour le Lot au service régional de l’archéologie, à la Drac.

Comment est né ce colloque?

C’est une idée qui a germé il y a quelques années. Elle répond à un besoin dans la mesure où les données archéologiques sur la ville de Cahors se multiplient depuis quelques années. Notre idée était de faire un point pour établir une synthèse sur ces connaissances qui ont évolué et vont continuer à le faire. Un point d’étape en fait.

Ces cinquante dernières années ont vraiment été marquantes?

En réalité, c’est durant ces vingt dernières années qu’il y a eu beaucoup de découvertes qui ont occasionné un développement de nos connaissances sur la ville. Mais un demi-siècle, donc les années 70, cela correspond aux prémices de ce qu’on appelle l’archéologie de sauvetage qui s’est transformée en archéologie préventive.

Il y a eu de grosses découvertes?

Plusieurs chantiers ont beaucoup marqué les esprits à Cahors. Le principal est celui qui a précédé la construction du parking de l’amphithéâtre qui a duré plusieurs mois et a permis des découvertes importantes et inattendues notamment celle de l’amphithéâtre… L’aménageur a modifié les plans du parking pour intégrer les vestiges.about:blank

Inattendu?

On ne savait pas qu’il existait avant cette fouille. La plupart des amphithéâtres de villes romaines sont connus car ils sont restés dans le paysage. Souvent leur trace est conservée dans le parcellaire. Ce n’est pas le cas à Cahors où il avait totalement disparu. À l’échelle de la France, ce genre de découverte est très rare.

Outre l’amphithéâtre, y a-t-il eu d’autres grosses découvertes?

Pas de cette ampleur. Les fouilles préventives sont parfois très modestes, quelques dizaines de mètres carrés. Par exemple, l’installation des containers enterrés pour les poubelles entraîne des fouilles préventives. En moyenne, il y a deux à trois fouilles par an sur Cahors et entre cinq et dix diagnostics.

ladepeche.fr