Ah! si nous pouvions danser sous la pluie….

L’eau souterraine est une ressource très utilisée en France métropolitaine, et représente près des 2/3 de la consommation d’eau potable et plus du 1/3 de celle du monde agricole. Elle est aussi largement exploitée dans le secteur industriel.

Comme nous le savons maintenant tous, les nappes d’eau souterraine dépendent de recharges cycliques.

Le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) surveille le niveau des nappes phréatiques ainsi que la qualité de nos eaux souterraines

Pour le mois de mars, il communique que le cumul de pluies a été excédentaire sur une grande partie du territoire. Cependant l’impact sur les nappes n’est pas le même partout. Les pluies ont d’abord permis d’humidifier les sols secs puis ont permis à la végétation de sortir de sa dormance avant de réussir à s’infiltrer en profondeur.

A partir du mois d’avril, la hausse des températures, la reprise de la végétation et donc l’augmentation de l’évapotranspiration vont limiter nettement l’infiltration des pluies vers les nappes

En absence de précipitations suffisantes les niveaux devraient rester en baisse jusqu’à l’automne.

En cas d’absence de pluie et de température élevée, le début précoce des campagnes d’irrigation pourrait également influencer la situation des nappes.

Une carte d’anticipation du risque sécheresse pour l’été 2023 a été éditée par les experts hydrogéologues du BRGM, en se basant sur un scénario pluviométrique proche des normales à pessimiste

Dans les secteurs à risque « fort », en mars, les nappes étaient à des niveaux proches ou sous les normales mensuelles .

Les niveaux de cet été dépendront essentiellement des pluies de ces dernières 4 semaines. Beaucoup de pluie pourrait garantir des niveaux suffisamment hauts pour éviter des restrictions d’eau.

Source : BRGM