Texte issu de l’atelier d’écriture, régulièrement conduit à la Big par Marie-Thérèse Lemaire, inspiré de la confrontation avec une série de toiles.
Du chaos de mon cœur, frimas ardent de tourbillons volcaniques, soufflent et soufflent des nuées d’oiseaux noirs.
Rouges ruisseaux qui coulent entre le quartz des cavernes, coulent le long des vertèbres de pierre.
Et le squelette de mes rêves me conduira sur le rivage de cette mer, repue de murmures ondulants qui vont une fois encore.
Sans jamais nous rencontrer, nous croisons nos feuillages.
Ils bruissent sous le vent.
Comme bruissent les pleurs de la nuit.
Mon arbre coupé dira combien il a compté d’étoiles, poussière des siècles,
Quand la sève montait dans sa fibre.
Rouge.
Encore.
Peut-être un peu bleutée, pareille aux doigts d’un mort.
L’éternité m’épuise.
Qui sait ce qui viendra après ?
Quelques empreintes muettes, tâches creuses dans le creux du peuplier fossile
vieux de maintes humanités,
S’amenuisent et s’effacent.
Points dans le brouillard comme des corbeaux qui s’envolent…
Buvons le ciel avant d’oublier.
Salut Marianne, bravo et respect, c’est juste magnifique.
Les commentaires sont fermés.
On profite du confinement on voyage en Mésopotamie
Commentaires les plus récents
jevouslis jeudi, 25 février 2021 à 17:58 dans Votez pour choisir le look des futurs trainsCette consultation a rassemblé quelque 8 100 votants, et c’est la livrée 2 qui l’a emporté avec plus de 35
Esperance samedi, 20 février 2021 à 18:41 dans Les vacances au FabLab de Gourdon !Très belle initiative de la part des professionnels du centre de loisir et de la cyber base. Les enfants ont
poledancegourdon jeudi, 18 février 2021 à 17:53 dans Visitez les commerces de Gourdon en réalité virtuelle"Pour que notre territoire ne s’éteigne pas il faut que les petites villes rayonnent et s’associent" Cela semble être une
poledancegourdon jeudi, 18 février 2021 à 17:48 dans Visitez les commerces de Gourdon en réalité virtuelleC'est marrant, souvent les articles ne déclenchent pas de commentaires, mais là... Et si un visiteur n'était pas originaire de
jevouslis mardi, 16 février 2021 à 21:58 dans Coronavirus: Le pointLes indicateurs de ce 16 février le taux d’incidence est de 118,4 pour 100 000 habitants (119 le 15 février)
jevouslis lundi, 15 février 2021 à 22:08 dans « La Meilleure boulangerie de France » diffusée sur M6 ce lundiJérôme Moulinou a gagné l'épreuve de ce lundi soir En replay: https://www.6play.fr/la-meilleure-boulangerie-de-france-p_2944/j1-occitanie-c_12837051
jevouslis lundi, 15 février 2021 à 11:55 dans Une nouvelle aumônier pour l’hôpital à CahorsJ'ignorais l'existence de cet espace de recueillement multicultuel, il est vrai que l'hôpital est un lieu ou on guérit mais
un train peut dimanche, 14 février 2021 à 17:45 dans « Des Monts de la Lune »Merci beaucoup pour votre commentaire, oui, l'art fait du bien. Tant que ces jeunes femmes et hommes ont continué de
allonsy dimanche, 14 février 2021 à 12:58 dans « Des Monts de la Lune »Dans ce joli village, les œuvres des exilés, dans ce lieu très agréable: le tympan, pendant une période où nous
jevouslis vendredi, 12 février 2021 à 23:12 dans Coronavirus: Le pointles chiffres de ce 12 février sont les suivants : – le taux d’incidence est de 129,4 pour 100 000
jevouslis vendredi, 12 février 2021 à 14:36 dans Souillac: Un projet d’hôtel et de restaurant d’affaireProjet « Coucoo Cabanes » : 25 à 30 hébergements insolites de qualité seront installés à Lacave, sur une parcelle
Texte issu de l’atelier d’écriture, régulièrement conduit à la Big par Marie-Thérèse Lemaire, inspiré de la confrontation avec une série de toiles.
Du chaos de mon cœur, frimas ardent de tourbillons volcaniques, soufflent et soufflent des nuées d’oiseaux noirs.
Rouges ruisseaux qui coulent entre le quartz des cavernes, coulent le long des vertèbres de pierre.
Et le squelette de mes rêves me conduira sur le rivage de cette mer, repue de murmures ondulants qui vont une fois encore.
Sans jamais nous rencontrer, nous croisons nos feuillages.
Ils bruissent sous le vent.
Comme bruissent les pleurs de la nuit.
Mon arbre coupé dira combien il a compté d’étoiles, poussière des siècles,
Quand la sève montait dans sa fibre.
Rouge.
Encore.
Peut-être un peu bleutée, pareille aux doigts d’un mort.
L’éternité m’épuise.
Qui sait ce qui viendra après ?
Quelques empreintes muettes, tâches creuses dans le creux du peuplier fossile
vieux de maintes humanités,
S’amenuisent et s’effacent.
Points dans le brouillard comme des corbeaux qui s’envolent…
Buvons le ciel avant d’oublier.
Salut Marianne, bravo et respect, c’est juste magnifique.