Cahors création du collectif AMIgrants Cahors

Le collectif est ouvert à tous.

«Lorsqu’on me demande qui sommes-nous pour eux, je réponds tout simplement : des amis», justifie à son tour Céline, porte-parole du collectif.

Marion ajoute : «Pour bien nous organiser, nous nous sommes d’abord réunis avec plusieurs associations participant à l’accueil et l’accompagnement des réfugiés comme la Cimade (lire ci-dessous), Amnesty International, Emmaüs et d’autres». Ces maillons forment une chaîne solidaire aux objectifs clairement définis.

«Nous accompagnons ces migrants vers les lieux des activités culturelles et sportives (ciné, théâtre, salles de concerts, stades…). Nous voulons aussi mettre en œuvre des collectes sur le marché ou ailleurs afin, justement, de leur permettre de vivre certains événements payants qu’ils n’ont pas les moyens de s’offrir», détaillent ensemble Céline et Marion. Mieux vivre, en effet, c’est se sentir accepté et par conséquent pouvoir exprimer son talent, son savoir. En bref, s’épanouir. Pour une population qui a connu des moments d’une rare atrocité, marqués par les conflits guerriers, leur quête de bonheur est difficile sur une terre nouvelle. Un territoire que le collectif veut rendre le plus hospitalier possible, le plus facile à vivre. «Nous allons leur proposer des activités, certes, mais aussi les écouter pour répondre à leurs désirs. Nous avons déjà fait des rencontres de foot solidaires, des sorties à la piscine…», énumère la porte-parole. Le but essentiel restant l’insertion des migrants.

Mais tout passe par les administrations, des papiers, un travail, une vraie dignité. Les membres du collectif ont cette volonté en commun et «l’énergie pour les aider sans s’attarder sur l’avis de ceux qui s’y opposent», déclare Céline.

Pour booster encore l’énergie d’AMIgrants Cahors et rentrer dans ce cercle qui ne demande qu’à s’élargir, un mail de liaison permet aux futurs amis des migrants de se manifester :

amigrantscahors@gmail.com ;

Pour quels types d’actions ?

Des dons (fournitures scolaires, par exemple), des idées, du travail pour les migrants… et quoi d’autre ? Peut-être ce petit truc en plus qui fait toute la différence entre la générosité et l’indifférence : le don de soi.