Cahors  » tous ceux qui appellent la mairie ont un interlocuteur »

« Depuis 3 jours avec un effectif très réduit de chefs de service, nous avons une réunion quotidienne. Au sein de cette cellule, on fait le point sur les décisions à prendre. On a préservé ce qui pouvait l’être, les services indispensables avec des astreintes pour la propreté, les déchets, l’eau, l’éclairage public ». Une autre mesure a été prise, pratiquement immédiatement, celle de fermer tous les établissements culturels et sportifs recevant du public. « On poursuit la restauration collective pour les Ehpad et les enfants de l’ensemble du personnel soignant, des écoles sont ouvertes, Marthe-Durand, Lucien Benac, Zacharie Lafage ainsi que la crèche de Sainte-Valérie, cela a supposé un dispositif à mettre en place très rapidement ».

Le marché maintenu mais s’est adapté

La ville s’est adaptée aux préconisations, a limité les rendez-vous aux seules urgences, a recours très largement au télétravail. « Mais tous ceux qui appellent la mairie ont un interlocuteur » précise le maire.
Les nouvelles du côté de l’hôpital seraient plutôt rassurantes : « J’ai parlé au directeur du centre hospitalier ce matin (mercredi). À ce jour nous sommes préservés. Il n’y aurait pas d’affluence de malades. De toute façon, le confinement doit être la norme ».
Le marché comme les halles restent ouverts avec la seule présence des étaliers alimentaires et une distance plus grande entre les stands. « J’étais ce matin sur le marché, dit Jean-Marc Vayssouze, j’ai l’impression que les gens respectent les mesures barrières en évitant les regroupements. Le marché ne doit plus être un lieu d’échanges mais l’endroit où l’on fait un geste d’achat avant de repartir chez soi ».

L’installation du conseil à huis clos

Dans le contexte actuel et comme le prévoit la circulaire ministérielle relative à l’installation du conseil municipal, la séance d’installation du conseil municipal de Cahors aura lieu à huis clos le vendredi 20 mars à 19 heures à l’Hôtel de Ville, salle Henri-Martin. Le public et la presse ne seront donc pas en mesure d’y assister.

Le réseau de bus urbains a lui aussi été adapté aux nouvelles circonstances : la fréquence est moins importante même si le rythme sur les lignes principales a été maintenu et la navette passe toujours toutes les quinze minutes. Le stationnement en surface est pour l’instant gratuit afin de faciliter les rotations. Jean-Marc Vayssouze aborde le chapitre économique : « Nous avons tout un travail à mener avec la CCI et l’Etat sur l’impact sur le commerce. Le préfet Michel Prosic nous reçoit assez régulièrement pour un point de la situation ».
Les contrôles des dérogations au confinement sont opérés par la police nationale. « En ce qui concerne la police municipale, précise le maire, on est plutôt sur la volonté de faire de la médiation ».

Jean-Michel Fabre La Dépêche