Collectif lotois pour le climat : un nouveau souffle

 Le succès de la dernière action en faveur du climat, à Cahors, a décuplé l’élan d’un collectif déterminé à poursuivre dans cette voie pour un but vital : sauver la planète. Un énorme chantier !

La chaîne humaine pour le climat (200 personnes), qui s’est étirée sur toute la longueur du pont Valentré, à Cahors, le dimanche 27 janvier, a dopé les énergies des membres du collectif citoyen lotois pour le climat. Il s’agit de la déclinaison logique du CPLC (Collectif pour le climat). Les associations de défense de l’environnement sont relativement nombreuses dans le Lot.

Pas question pour elles de se disperser. L’objectif, au contraire, est de parvenir à mener des actions conjointes.
La marche de Vers, le 8 décembre dernier, qui avait réuni 67 personnes, puis celle de Cahors n’auraient pu avoir lieu « sans le soutien enthousiaste et unanime, de La Fabrique de Saint-Géry Vers, une nouvelle association citoyenne qui a donné une dimension collective à l’action » tient à préciser Emmanuelle, très active au cœur de ce mouvement prêt à prendre de l’ampleur.

« Une alchimie collective »

« De Vers à Cahors, il y a eu ensuite une évolution du secteur associatif à un niveau interassociatif, avec l’appui tout à fait déterminant de l’association voisine et amie LCTV (Lot Célé Territoire Vivant) » poursuit-elle. Emmanuelle explique ainsi la genèse du collectif qui grandit au rythme de la nécessité absolue de soigner la planète. Soigner, mais avant tout arrêter l’hémorragie. « Il y a eu toute une alchimie collective qui a permis cette belle chaîne humaine à Cahors » insiste Emmanuelle.

Convaincre les politiques et les citoyens

Les défenseurs du climat sont soucieux de « faire monter en puissance des actions sociétales un peu plus vigoureuses ». Ceci afin de « répondre aux grands enjeux du climat et convaincre les politiques et chaque citoyen d’agir face à un système productif qui détruit l’environnement. Un système considérant que les ressources sont inépuisables et qui fait de gros dégâts ». Les modèles économiques accentuant le dérèglement climatique et mettant en péril le climat sont ici pointés du doigt. La terre a mal à son ciel. Le temps presse.

Des nouvelles mobilisations en mars

La lycéenne suédoise Greta Thunberg qui étudie à Stockholm, fait grève tous les vendredis depuis août 2018 et se rend devant le parlement européen pour demander « la justice climatique et sociale ».Le collectif lotois pour le climat l’encourage dans ses actions et prévoit d’autres mobilisations et des débats, tout d’abord le 15 mars lors d’un appel à la grève générale, puis le samedi 16 mars dans le cadre d’une nouvelle journée mondiale pour le climat. Des actions 100 % lotoises se préparent activement.

Jean-Luc Garcia