Marathon d’Ekiden contre la maladie de Huntington

Avec une marche de 7 kilomètres, puis un marathon à la lampe frontale, comme un symbole pour guider les chercheurs contre la maladie de Huntington, l’Ekiden reste fidèle à sa mission solidaire et sanitaire, ce samedi soir à Cahors.

Une marche et une course : c’est la recette toujours gagnante de nombreuses épreuves sportives organisées au profit de la recherche. Quelques semaines après la Cadurcienne contre le cancer du sein, l’Ekiden a fait son retour dans les rues de la cité médiévale ce samedi, en mobilisant pour sa dixième édition 168 marcheurs et 1224 coureurs, soit 204 équipes de 6 membres déterminés à donner du souffle aux chercheurs engagés contre la maladie de Huntington.

Cette affection neurodégénérative du système nerveux central entraînant notamment des troubles moteurs et cognitifs graves et lourdement handicapants.

La recherche est lancée dans un marathon scientifique qu’elle compte bien gagner avec l’aide des participants à l’Ekiden à pleines foulées, en équipe, sur une distance marathonienne : 42,195 km. Avant les départs de la marche de 7 km et du marathon par équipe, à l’échauffement, nous leur avons demandé quelle était leur source de motivation ?

Paroles de marcheuses

Plaisir, solidarité, ambition sportive ? Les Lotois inscrits à l’Ekiden ne se sont pas montrés avares de paroles et de confidences. Leurs points communs : la détermination et la solidarité avec les malades et la recherche.

Les marcheurs étaient également au rendez-vous dès ce samedi après-midi. Ils ont parcouru 7 kilomètres.

Les marcheurs étaient également au rendez-vous dès ce samedi après-midi. Ils ont parcouru 7 kilomètres. Photo DDM, J.-L.G

Martine : « Je marche parce que je suis sensibilisée par la cause et car je connais un père et son fils qui sont atteints par cette maladie. » Geneviève : « J’étais absente pour la Cadurcienne. Marcher pour l’Ekiden, c’est pour moi une autre façon de faire avancer la recherche. »

Marie-Thérèse : « J’ai fait la course une année. Cette fois j’ai décidé de marcher pour faire évoluer les choses. Il le faut. »

Élisabeth : « J’ai déjà participé trois fois à la course. Cette année, étant blessée, je me suis inscrite à la marche en espérant que les fonds versés permettront de trouver une solution, un médicament afin que les malades puissent vivre dignement et sans trop souffrir. »

Un défi relevé en famille et entre amis

Les participants à la course par équipes mixtes témoignent à leur tour de leur volonté et leur engouement pour l’Ekiden pendant leurs exercices d’échauffement.

Toute une famille et deux amis ont relevé le défi. Séb : « Je cours parce que j’aime le sport et parce qu’il y a une cause à défendre à la clé tout simplement. C’est la première fois que j’y participe. »

David : « Il en manquait un dans l’équipe ; on me l’a proposé, j’ai dit oui » répond-il dans un éclat de rire général. Sébastien, David, Aurélie, Fannie et Benoît se sont promis de se retrouver « à l’apéro » après la course. Oui, après, c’est plus sage.

Fin de l’échauffement et des confidences à la presse. Les équipes sont concentrées. Les scientifiques comptent sur chaque participant et sur chaque foulée qui les rapprochent de la victoire contre la maladie de Huntignton. Le seul et même adversaire ce samedi pour tous les engagés.
Jean-Luc Garcia ladepeche.fr