Parc de loisirs Cap Nature à Pradines

Sept années que Kamal et Guillaume ont repris le parc de loisirs Cap Nature situé à cinq minutes de Cahors, à Pradines. Du travail, ces deux hommes n’en manquent pas, des ambitions non plus.

C’est un heureux hasard qui a réuni les deux moniteurs à s’engager dans cette aventure commune. Un concours de circonstances qui a amené Kamal, originaire de Lille et Guillaume, le Bourguignon, à se retrouver dans le Lot en 2010, afin de réaménager un parc dont l’ancien propriétaire cherchait à se défaire depuis trois années. Avec la fougue des débuts, le duo a restauré le parc en fonction des disciplines qu’il souhaitait développer. Pour Kamal ces activités se veulent avant-tout divertissantes : «C’est animé par un moniteur qui dynamise, donne des consignes et rend ça le plus ludique possible. Il y a des scénarios organisés derrière chaque activité.».

Tous les jeux s’effectuent en pleine nature et des disciplines incontournables sont proposées : des parcours acrobatiques, de l’escalade et du canoë-kayak ainsi que des activités plus innovantes comme le lazer wood ou encore le footbulle. Un cocktail qui fonctionne selon Kamal : «Sur internet, nous sommes bien référencés autour de Cahors et maintenant la clientèle vient de tous horizons. Nous devons parler anglais, espagnol, arabe. Le côté multilingue est important lors de nos recrutements.»

Réunion de compétences

Les deux associés sont issus de milieux différents et se sont bien trouvés comme l’explique Kamal : «Nous sommes dans une complémentarité absolue. De mon côté, je suis diplômé dans toutes les activités que nous proposons, Guillaume était auparavant cordiste. Il est vraiment lié à l’aspect de la technique, de l’entretien ainsi que de la communication et moi je m’occupe plus de l’animation, l’encadrement et l’événementiel». Les deux hommes ont aussi un rôle de commercial et de recruteur. Ils ne manquent donc pas de travail et arrivent à vivre de leur métier à l’année mais le duo a pour objectif de stabiliser l’emploi au sein de leur société : «Actuellement, nous avons dix salariés saisonniers mais nous souhaiterions plutôt en avoir un ou deux à l’année pour déléguer un peu et enfin profiter de cette affaire». Une implication physique et mentale quasi quotidienne. Et ce n’est pas terminé car les deux hommes devraient transférer leur savoir-faire à Figeac et étendre l’activité sur un territoire qu’ils ne touchaient pas auparavant.