Cahors: Une exposition étonnante

EXPOSITION ITINERANTE DE L’ASSOCIATION LA POUDRE SIX ARTISTES EXPOSENT DANS UNE CAVE SITUEE AU 489 QUAI DE REGOURD A CAHORS

Pour leur exposition d’art, six artistes ont investi une cave. Et pas n’importe laquelle : celle de l’ancienne Chambre de métiers et de l’Artisanat du Lot, au 489 quai de Regourd à Cahors.

Pour cette exposition intitulée Ce qu’il a trouvé dans sa cave va vous surprendre, ouverte jusqu’au 27 juillet, le parcours dressé sur un ponton est mis en place pour que le public circule comme sur un site archéologique, en prenant soin de respecter l’espace. Dès l’entrée dans la cave, la porte imprégnée de 28 logos symbolisant chacun un concept, signés de l’artiste Brieg Huon, annonce la couleur : il s’agit d’œuvres engagées.

 

Les trois autres artistes invités cet été par la résidence La Poudre (lire encadré) sont Justine Langella, Adrien Degioanni et Léticia Chanliau.

Imagination au cœur de la cave

Aussi, l’espace de la cave voûtée leur a donné une inspiration indéniable. «C’est un lieu où l’on redécouvre des objets qu’on a oubliés», explique Brieg Huon. À gauche lorsqu’on entre dans ce sous-sol, Justine Langella s’est appuyée sur le rebord de fenêtre en sous-sol pour proposer une œuvre florale, tandis qu’Adrien Degioanni en a enregistré l’ambiance sonore pour la faire résonner sur une bande d’aluminium depuis un amplificateur caché derrière les murs. Les sculptures de Cédric Simon emplissent le milieu de la pièce, tandis que, sur le mur du fond, une fresque peinte à l’acrylique sur bois par Adrien Fricheteau et Léticia Chanliau, nommée Sous la canicule 2019, sensibilise sur une préoccupation on ne peut plus contemporaine. Au sol, on apercevra les taches faites au vernis par Léticia Chanliau, ramenant à la vie les esprits et fantômes que l’on peut imaginer occupant nos caves. Entrez-y, pour vous faire une idée.

« Ce qu’il a trouvé dans sa cave va vous surprendre ». Exposition jusqu’au 27 juillet au 489 quai de Regourd. Entrée gratuite mercredi, vendredi et samedi de 10 heures à 17 heures.

Mathieu Delaunay La Dépêche